FNI Réunion Au coeur de l'actualité libérale.

Ce 04 mars, les syndicats représentatifs* des 90 000 infirmières libérales ont été reçus ensemble dans le cadre de la concertation sur le projet de loi de santé par deux conseillers de la ministre.

La FNI a fait part de ses positions et « rappelé qu’elle entend défendre l’exercice libéral infirmier comme un maillon du système de soins sans lequel le parcours de santé ne peut pas être une réalité ». La FNI a rappelé son attachement à la promotion de « la qualité des soins, la prévention, la santé publique et l’innovation, qui sont les valeurs de progrès sur lesquelles reposent les ambitions du projet de loi ».

Le 1er syndicat des infirmières libérales a remis une note à l’intention de la ministre pour faire valoir la cause de la profession. Cette note de propositions souligne que « des objectifs communs existent » tout autant que « des divergences fortes ». Au-delà des divergences sur lesquelles elle s’est expliquée, la FNI a averti qu’une organisation hiérarchique et descendante appliquée au secteur des soins de proximité était antinomique avec la logique transversale et complémentaire que suppose un parcours de santé fluide pour le patient.

Selon la FNI, la tentation de « rétrograder la profession infirmière au rang de profession subalterne » est une fausse solution qui fera naître et alimentera une culture d’opposition. La FNI entend convaincre Marisol Touraine qu’elle « est assurément un syndicat tourné vers l’avenir » et l’invite à prendre connaissance et à considérer ses propositions.

La FNI a en effet « des propositions concrètes qui vont dans le sens de l’intérêt général et le devoir que nous avons de mieux nous organiser pour assurer la pérennité et la soutenabilité de notre système de soins ».

Ces propositions pratiques portent sur « la coordination des équipes de proximité, sur la prévention et la santé publique, sur l’amélioration de la qualité des soins à travers la mise en œuvre des parcours de soins ». Dans sa « note », la FNI exhorte la ministre à faire en sorte que les administrations centrales deviennent de vrais interlocuteurs et appelle à « créer les conditions d’un vrai dialogue » profitable à tous, patients, professionnels de santé, administrations de tutelle.
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